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« Enseignement à/par la Recherche en Sciences du Bois »

Rémy Marchal, Kevin Candelier

 

L’objectif de ce Groupe de Travail est triple

  1. Mettre en chantier la construction d’un master national en Sciences du Bois, multisites et multimedia s’adossant dans un premier temps sur différents « parcours bois » de mentions existantes dans les Universités et Ecoles d’Ingénieur abritant des laboratoires du GDR ;
  2. Faciliter l’accueil d’étudiants étrangers - du sud notamment - en masters et doctorats dans les laboratoires du GDR en cadrant au mieux la thématique des sujets de recherche pour faciliter leur intégration dans leurs structures d’origine ;
  3. Valoriser ces accueils et co-encadrements pour aller vers l’internationalisation du Master Sciences du bois en zone francophone, dans un premier temps.

 

Objectif 1 : il s’agit de faire renaître sous une nouvelle forme autorisée par le e-learning et les ressources numériques diversifiées, le DEA Sciences du bois qui, par une offre pluridisciplinaire bien lisible, attirait alors (avant la réforme LMD) des étudiants de toutes origines thématiques. On notera que d’autres domaines scientifiques ont également dû affronter la disparition d’une formation nationale, comme par exemple les Sciences du Sol.

Les parcours (dans un premier temps de M2) à harmoniser et fédérer sont actuellement intégrés - mais souvent fort peu visibles - dans des mentions généralistes et disciplinaires (mécanique, chimie, matériau, biologie) à Nancy, Bordeaux, Cluny, Montpellier, Bourg-en-Bresse, Clermont-Ferrand, Limoges, Paris, Perpignan, Albi, Alès, Epinal, Nantes, Mont-de-Marsan, etc… Il s’agit de transformer cela en une offre très visible de différents parcours bois encourageant l’approche pluridisciplinaire, garante d’une créativité scientifique accrue.

Avant d’ébauche le ou les maquettes de ce master, il semble prioritaire d’établir un état des lieux assez fin (catalogue d’UE existantes, spécificités de ces UE, quels adossements à la recherche, motivation des équipes, flux d’étudiants et appétence de ceux-ci pour le pluridisciplinaire, contraintes administratives spécifiques, compétences en enseignement numérique et à distance, moyens de promotion auprès des L3 et M1,…). Et ce afin aussi de constituer une petite équipe opérationnelle multisite apte à œuvrer à cette ingénierie pédagogique.

Ce master permettra aux laboratoires du GDR de disposer d’un vivier de candidats à des doctorats.

 

Objectif 2 : le GT « Bois Tropicaux » qui s’est réuni lors du 6ème séminaire du GDR à Nantes avait dressé un premier état des lieux des actions et des travaux conduits entre les établissements français, membres du GDR et ceux de pays du Sud au niveau master, doctorat et post-doctorat. Ces interactions nombreuses se font principalement suite à des relations bilatérales spécifiques et historiques entre deux laboratoires ou universités ; et d’affinités en découlant. Une des problématiques fortes révélée à l’occasion de cette réunion en 2017 a concerné le choix des sujets de recherche proposés aux étudiants étrangers accueillis par les laboratoires français souvent en forte déconnection tant avec les thématiques des laboratoires d’origine de ces étudiants qu’avec les problématiques de développement. Ceci ne facilite pas l’intégration de ces jeunes chercheurs au retour dans leur pays. Comment inciter à un meilleur partenariat labo nord/labo sud pour définir des sujets d’intérêt bien partagé ?

 

Objectif 3 : par les partenariats tissés à l’occasion d’accueil d’étudiant étrangers, le terrain est préparé pour aller vers une internationalisation du master Sciences du bois, au sud francophone prioritairement (en s’adossant sur l’important réseaux du CIRAD notamment) mais également avec d’autres pays d’Europe (appui d’Innovawood), le Canada (UQAC, Univ Laval). Le choix de la francophonie est dicté par du pragmatisme : il s’agit d’une part d’avancer dans une structuration non empêchée par la barrière des langues réelle chez certains intervenants et d’autre part faciliter l’intégration d’étudiants des différentes régions d’Afrique francophone. Il n’empêche que la question de la langue devra être discutée, l’Afrique anglophone apportant également une autre vision de fort intérêt.

Cette année, nous proposons de fondre la réflexion autour des deux initiatives « Master Sciences du Bois » et « Bois Tropicaux » en proposant une réunion de GT unique avec l’OdJ suivant :

 

Tour de table (15 min)

Rappel des objectifs (10 min)

Partie nationale (45 min)

-          Présentation d’une première grille d’entretiens pour aller à la rencontre des différents parcours bois de type M2 ou utilisables en M2 en France ;

-          Pré-recensement des personnes-ressources dans le GDR en matière de e-learning, de Mooc, de scénarisation de parcours, de conception de maquettes pédagogiques, de gestion de communautés de pratiques, des aspects administratifs (dont la diplomation) dans le montage de formation, benchmark d’autres formations pluridisciplinaires nationales, etc…

-          Mise en place d’un outil collaboratif

-          Qui seraient intéressé.e.s à travailler ce dossier au fil de l’eau de cette année 2018-2019 ?

-          Ebauche d’une méthode et d’un calendrier de travail d’ici juin 2019

Partie accueil des étudiants étrangers et master international (50 min)

-          Réflexion sur la mise en place d’un séminaire de type « journée des doctorants nord-sud » ;

-          Comment mieux cadrer en partenariat avec leurs institutions d’origine les sujets de masters, de doctorats et de postdocs des étudiants étrangers ?

-          Recensement des formations francophones à l’étranger affichant une thématique « sciences du bois »

 

Contacts

Rémy Marchal,

CIRAD – UPR BioWooEB, Montpellier

Arts & Métiers – UR LaBoMaP, Cluny

remy.marchal@cirad.fr /remy.marchal@ensam.eu

Kévin Candelier,

CIRAD – UPR BioWooEB, Montpellier

kevin.candelier@cirad.fr

 

 

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